martes, 29 de marzo de 2016

A peine défigurée


Adieu tristesse.
Bonjour tristesse
Tu es inscrite dans les lignes du plafond.
Tu es inscrite dans les yeux que j’aime.
Tu n’es pas tout à fait la misère,
Car les lèvres les plus pauvres te dénoncent
Par un sourire.
Bonjour tristesse.
Amour des corps aimables,
Puissance de l’amour,
Dont l’amabilité surgit
Comme un monstre sans corps.
Tête désappointée
Tristesse beau visage.
        Paul ELUARD (1895-1955) – La vie immédiate

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